Identification
Veuillez vous identifier

Mot de passe oublié?
Rechercher


Recherche avancée

Ecole 2010

Philippe RameletRevue de presse
La Nation n° 1897 10 septembre 2010
24 heures du 2 septembre livre les réflexions d’un membre du comité, M. Pierre Tharin, sur les bienfaits attendus de l’initiative. L’auteur consacre la majeure partie de son texte clair et simple à l’amélioration de la VSO. A juste titre: c’est bien cette voie qui requiert aujourd’hui le plus de soins.

La France a déjà essayé de supprimer des filières. Cette vieille idée des années 50 a enfanté un système scolaire monstrueusement inégalitaire et coûteux, dont elle n’arrive plus à se débarrasser.

[…] L’initiative «Ecole 2010» prévoit pour les élèves de VSO des options spécifiques orientées sur les mathématiques, la littérature, le commerce et les langues étrangères, dispensées par des maîtres spécialistes. Un souci des initiants est de s’occuper enfin des élèves délaissés par le système […] L’initiative prévoit un enseignement structuré et explicite, c’est-à-dire le type d’enseignement qui convient le mieux à des élèves qui n’ont pas de facilité particulière pour les études.

«Ecole 2010» propose un système fondé sur des connaissances solides dans les branches essentielles. D’expérience, cette approche reste celle qui réduit de la façon la plus satisfaisante les inégalités de départ entre les élèves. «Ecole 2010» veut une école qui égalise vers le haut.

L’initiative est un ajustement. Elle prétend, d’une part, renforcer ce qui marche dans le système scolaire vaudois (notamment les trois filières) et, d’autre part, ajuster ce qui ne marche pas: absence d’options spécifiques dans deux filières, manuels scolaires mal adaptés à un enseignement structuré, perméabilité des filières insuffisante, insuffisance de dotation horaire dans les branches fondamentales (mathématiques, langues), manque de repères et d’objectifs clairs à atteindre pour passer dans la classe supérieure.

Avec «Ecole 2010», grâce à des connaissances de base plus assurées, les élèves quittant la scolarité obligatoire gagneront en confiance et seront mieux équipés pour faire face aux exigences des métiers. […]

L’école vaudoise, les élèves, leurs parents et les enseignants ont besoin d’un calme durable. C’est le contenu d’«Ecole 2010».

Vous avez de la chance, cet article est en accès public. Mais La Nation a besoin d'abonnés, n'hésitez pas à remplir le formulaire ci-dessous.
*


 
  *        
*
*
*
*
*
*
* champs obligatoires
Au sommaire de cette même édition de La Nation: