Lexicomane
Il est vrai que, de nos jours, il est plus facile de stigmatiser des vignerons ou des gaveurs d'oies plutôt que des vendeurs de drogue.
Certaines personnes estiment que cette sollicitude étatique va trop loin, ou même qu'elle ne suit pas une bonne direction. Certains vont jusqu'à affirmer que boire du vin est moins dangereux que de fumer du cannabis. Cela prouve indiscutablement la nécessité d'un effort accru d'information et de sensibilisation… Pourquoi les citoyens s'inquiéteraient-ils puisque l'Etat ne veut que leur bien?
Pour notre part, nous constatons au contraire que cette lutte contre toutes les formes de dépendances souffre encore d'une grave lacune: rien n'est entrepris pour libérer les politiciens et les fonctionnaires fédéraux de cette addiction particulièrement maligne qui les pousse à créer frénétiquement de nouvelles lois, ordonnances et autres réglementations sur tous les sujets possibles et imaginables, sans pouvoir s'arrêter. Osons le dire: la légiférite aiguë, avec les souffrances qu'elle cause au contribuable et les coûts considérables qu'elle entraîne pour la société, reste encore insuffisamment reconnue. Il faut agir!
Au sommaire de cette même édition de La Nation:
- Ce que propose «Ecole 2010» – Editorial, Olivier Delacrétaz
- De la démagogie érigée en programme politique – Arnaud Fréry
- Autour de la Dent (IXe Marche du Pays) – Jacques Perrin
- Quel mystère! – Revue de presse, Ernest Jomini
- Le train ne repassera pas devant la halle aux locos – Revue de presse, Philippe Ramelet
- La Suisse à l’avant-garde? – Claire-Marie Lomenech
- Processus de Bologne: la sauce ne prend pas – Cosette Benoit
- NON à l’initiative dite «pour des impôts équitables» – Antoine Rochat
- Diaconesses de Saint-Loup, renouveau et continuité – Aspects de la vie vaudoise, Frédéric Monnier
- Casimir Reymond – Aspects de la vie vaudoise, Frédéric Monnier
- Le projet de canal du Rhône au Rhin, une histoire pas terminée? – Aspects de la vie vaudoise, Frédéric Monnier
- Nouveau chantage de la Libye – Nicolas de Araujo
- Délire verbal – Jacques Perrin