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La naissance d'un trimestriel prometteur

Claire-Marie Lomenech
La Nation n° 1907 28 janvier 2011
Las des tribulations par lesquelles l’Institut d’Etudes françaises et francophones de l’Université de Bâle passe, Niklaus Manuel Güdel conçoit, au début de l’année 2009, un projet aventureux. Agé d’à peine vingt ans, cet étudiant fonde une revue d’art et de littérature. A la base de son projet? La réalisation de deux grands dossiers, orientés sur les événements que sont de grandes expositions de peinture ou de sculpture (Van Gogh ou Giacometti à Bâle) ou par exemple les dernières publications dans la bibliothèque de la Pléiade (Calvin, Simenon ou Montaigne) et composés de plusieurs articles auxquels s’ajoutent des comptes-rendus de publications récentes et d’autres expositions d’art. Ambitieux et prometteur, le premier numéro paraît au mois de mai 2009, produit d’un nombre d’heures de travail incalculable pour son rédacteur en chef, qui reçoit néanmoins le soutien du professeur Robert Kopp (Université de Bâle), lui-même auteur d’un article, et publie un entretien avec l’écrivain Jean-Noël Pancrazi.

Au fil des mois, l’équipe des rédacteurs s’étoffe et les articles s’enrichissent, offrant des entretiens assez exceptionnels avec l’écrivain Alain Rey et l’académicien Frédéric Vitoux. Oui, l’entreprise est désormais lancée, mais l’aspect technique se révèle plus délicat que prévu. La mise en page nécessite une habileté déroutante, sans compter les questions de graphisme, de relecture des articles et de diffusion de la revue sur internet, cet outil formidable mais parfois ô combien barbare1. Après quatre numéros déjà parus, 2010 voit l’engagement de personnes devenues aujourd’hui indispensables au bon fonctionnement de l’affaire: un webmestre, une graphiste, un rédacteur en chef adjoint et un directeur administratif (en la personne d’Yves Guignard, rédacteur occasionnel pour La Nation). L’arrivée de ces nouveaux collaborateurs permet dès lors de répondre aux attentes d’un lectorat devenu exigeant, grâce à la qualité proposée par Les Lettres et les Arts.

N’est-on pas toujours heureux d’assister à la naissance d’un projet comme celui-ci, porté à bout de bras par son créateur à ses débuts, puis soutenu par une équipe énergique, et d’être ainsi témoin de son envol? Souhaitons longue vie à cette magnifique revue, dont la version sur papier pourrait gagner nos kiosques et librairies au printemps prochain.


NOTES:

1 www.les-lettres-et-les-arts.com

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