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Une oeuvre inédite en terre vaudoise: le Requiem de Reicha

Frédéric Monnier
La Nation n° 1927 4 novembre 2011
Né à Prague en 1770, le compositeur Anton (ou Antonin) Reicha est l’exact contemporain de Beethoven dont il fut un camarade de classe à Bonn durant ses premières études; il vécut ensuite à Hambourg (1794-1799), Paris (1799-1902) et Vienne (1802-1808) où il retrouva Beethoven et fit la connaissance de Haydn. Mais il revint en 1808 à Paris, où il s’installa définitivement, devenant, dix ans plus tard, professeur de composition au Conservatoire; parmi ses élèves, on relèvera les noms de Berlioz, Liszt, Franck et Gounod. Si Reicha s’est maintenu au répertoire, c’est avant tout par ses vingt-cinq (!) quintettes à vent, mais, outre quelques opéras, symphonies et concertos, on lui doit également quelques oeuvres chorales dont un Requiem, composé lorsqu’il était encore à Vienne, donc dans un style qu’on pourrait qualifier de beethovénien, avec, dans certains passages, d’indéniables souvenirs de celui de Mozart. Cette oeuvre imposante pour soli, choeur et orchestre a été redécouverte assez récemment et sera interprétée pour la première fois en pays de Vaud par l’Orchestre d’Yverdon-les-Bains, la Chapelle vocale de Romainmôtier et un quatuor de solistes, sous la direction de Christian Delafontaine, le vendredi 11 novembre à 20h30 au Temple de la cité du nord-Vaudois. Le Psaume 115 de Mendelssohn (moins souvent joué que son fameux Psaume 42, Wie der Hirsch schreit) complète le programme.
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