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«Rééducation» de piétons: on nous écrit

J.-Ph. ChenauxOn nous écrit
La Nation n° 1934 10 février 2012

«Dans La Nation, tout est bon», sauf bien sûr quand l’honorable rédacteur en chef aborde le problème de la circulation routière en milieu urbain. Qu’il me soit permis, en tant que piéton invétéré (M.Regamey faisait aussi partie du club!) et chroniqueur intermittent de ce journal, de m’étonner de la réponse faite à la lettre de M. Pierre Jeanneret dans ces colonnes, le 13 janvier. Si l’on hésite à emprunter un passage pour piétons, ce n’est pas pour embêter l’automobiliste qui vient dans votre direction, mais bien par crainte d’être renversé par icelui. Quant aux «piétons téléphonistes», ils ne doivent pas être très nombreux étant donné les risques courus. Il est de toute façon choquant de parler de «rééducation» d’une partie des piétons, cette expression faisant irrésistiblement penser aux bonnes vieilles méthodes soviétiques employées à l’égard des dissidents.

Dans le trafic routier, la position respective de l’automobiliste et du piéton est celle du pot de fer et du pot de terre. L’automobiliste ne sera jamais tué par un piéton.

Le piéton, lui, est constamment à la merci d’un automobiliste distrait ou d’un chauffard. C’est aussi le cas, bien sûr, de l’automobiliste lorsqu’il se transforme en piéton. La préservation de la vie (notamment par la modération du trafic routier en milieu urbain et la réduction de la pollution) devrait l’emporter ici sur toute autre considération.

Subsidiairement, je suis convaincu que la majorité de gauche à Lausanne aura encore de belles années devant elle tant que les «partis bourgeois» n’auront pas adopté une position concourant, dans ce domaine, à la réalisation du bien commun. .

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