Identification
Veuillez vous identifier

Mot de passe oublié?
Rechercher


Recherche avancée

Nos pauvres parlementaires fédéraux

Ernest JominiRevue de presse
La Nation n° 1944 29 juin 2012

M. Fabian Muhieddine, dans 24 heures du 11 juin, se fait l’écho du mécontentement des parlementaires fédéraux à l’égard de l’administration fédérale qui n’attache guère d’importance à leurs nombreuses motions: […] Les réponses aux motions déposées par les élus fédéraux se suivent et se ressemblent. Elles ont le don de mettre en pelote les nerfs des parlementaires.

Leur constat: visiblement tous les prétextes sont désormais bons pour le Conseil fédéral – et son administration qui prépare les réponses – afin de recommander le rejet d’une proposition.

[…] Comme si l’administration avait peur d’avoir du travail supplémentaire occasionné par l’acceptation d’une motion. Les chefs de service perçoivent avant tout les parlementaires comme un obstacle à la bonne marche de leurs dossiers. […] En contrepoint l’auteur de l’article donne la parole au conseiller national Yvan Perrin (UDC/NE) qui: […] dénonce avant tout une inflation d’interventions parlementaires: «Les élus aiment dire dans les meetings qu’ils ont interpellé le Conseil fédéral, oubliant de préciser que leur question était ridicule ou qu’un autre collègue l’avait déjà posée. Et qu’on ne vienne pas me dire que toutes les motions sont de qualité, sinon nous n’en traiterions pas 60 en dix minutes en séance plénière.

[…] Constatation à vrai dire banale: le quatrième pouvoir (l’administration) paraît plus fort que les trois autres et l’activisme d’un certain nombre de parlementaires n’a d’autre but que de se mettre en évidence et d’amuser la galerie; ce qui justifie une augmentation de leurs allocations.

Vous avez de la chance, cet article est en accès public. Mais La Nation a besoin d'abonnés, n'hésitez pas à remplir le formulaire ci-dessous.
*


 
  *        
*
*
*
*
*
*
* champs obligatoires
Au sommaire de cette même édition de La Nation: