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Le ministre et la députée

Philippe RameletRevue de presse
La Nation n° 1955 30 novembre 2012

L’éditorialiste de 24 heures du 24 novembre, Thierry Meyer, écrit: «Moi aussi, chère Madame, j’aimerais que le monde soit différent. Mais il est tel qu’il est, et je m’adapte en conséquence…» Le conseiller d’Etat vert genevois a lancé cette profession de foi sur le plateau d’Infrarouge. Il faisait face à la conseillère nationale socialiste vaudoise Cesla Amarelle, qui lui reprochait la proposition d’un taux d’imposition unique pour les entreprises de 13%.

Lorsque la politicienne yverdonnoise a parlé de scandale, pointant du doigt les dizaines de millions ainsi perdus par l’Etat, son interlocuteur genevois a répondu qu’il préférait abandonner un peu de recettes fiscales pour mieux préserver la capacité de son canton à attirer des entreprises et, ainsi, à créer des emplois. «Je ne veux pas être un jour tenu pour responsable de 20% de chômage chez les jeunes…», résumait en substance le ministre genevois des Finances.

Un échange passionnant entre deux personnalités politiques a priori du même bord. Le monde tel qu’il est, et celui qu’on voudrait qu’il soit… Faut-il agir selon ses principes pour changer le monde, ou simplement améliorer l’existant? […]

Gouverner dans le sens du bien commun implique de prendre en compte les réalités et de se départir de son idéologie.

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